Le mariage du Musulman
قال الله تعالى: وَلْيَسْتَعْفِفِ الَّذِينَ لَا يَجِدُونَ نِكَاحًا حَتَّى يُغْنِيَهُمُ اللَّـهُ مِن فَضْلِهِ وَالَّذِينَ يَبْتَغُونَ الْكِتَابَ مِمَّا مَلَكَتْ أَيْمَانُكُمْ فَكَاتِبُوهُمْ إِنْ عَلِمْتُمْ فِيهِمْ خَيْرًا وَآتُوهُم مِّن مَّالِ اللَّـهِ الَّذِي آتَاكُمْ وَلَا تُكْرِهُوا فَتَيَاتِكُمْ عَلَى الْبِغَاءِ إِنْ أَرَدْنَ تَحَصُّنًا لِّتَبْتَغُوا عَرَضَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَمَن يُكْرِههُّنَّ فَإِنَّ اللَّـهَ مِن بَعْدِ إِكْرَاهِهِنَّ غَفُورٌ رَّحِيمٌ ﴿٣٣﴾ سورة النور
L'Eclaircissement sur le Mariage
- Introduction
- Le mariage
- Le regard
- Le contrat
- Le discours
- ce qu'on dit à l'époux
- à l'occasion du rapport
- de l'accouchement
- interdit à l'homme
- La_dot
- Le banquet du mariage
- La séparation
- Le divorce
- La reprise en mariage
- La période d'attente
- L'allaitement
- La charge obligatoire
- La garde des enfants
- Conclusion
Le mariage du Musulman
La charge obligatoire en faveur de l'épouse
Il est un devoir pour l'époux d'assurer la charge obligatoire envers son épouse qui lui permet de jouir d'elle et ce, même si elle fut mécréante ou malade. Elle consiste en les choses suivantes :
* Deux moudd 1 par jour de la nourriture de base la plus courante dans le pays pour qui est dans l'aisance.
* Un moudd par jour pour qui est dans le besoin.
* Un moudd et demi par jour pour qui est dans une situation intermédiaire.
Et il incombe à l'époux de le moudre, de le pétrir et de le faire cuire.
* Il lui incombe également ce que l'on mange avec le pain ('oudm), de ce qui est le plus répandu dans le pays, et cela change selon les saisons. Le juge (al-qadi) évalue le 'oudm par son propre effort de déduction, et cela varie entre quelqu'un qui est dans l'aisance et autre que lui.
* Et il est un devoir de lui fournir un vêtement qui lui suffit et des ustensiles de toilette.
* Il incombe aussi à l'époux, chez les malikiyy, de fournir la rémunération de la sage femme.
Le mari est déchargé de la charge obligatoire avec an-nouchouz comme par exemple le refus de la femme de laisser son mari jouir d'elle sans excuse valable.
La mout^ah: Il est un devoir pour le mari envers la femme divorcée de lui donner une mout^ah. La mout^ah est un bien qui est donné à la femme divorcée sans raison à mettre sur son compte.
La mout^ah n'a pas de montant précis, mais il est recommandé qu'elle soit d'une valeur de trente dirham et qu'elle n'atteigne pas la moitié de la valeur de la dot de ses semblables. Un montant qui a fait l'objet d'un accord entre les deux époux suffit, même s'il est faible. Cependant, s'ils sont en différend, le juge fixe le montant selon son propre effort de déduction en tenant compte de leur situation respective.