Série des Histoires du passé
قال الله تعالى: وَلَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلًا مِّن قَبْلِكَ مِنْهُم مَّن قَصَصْنَا عَلَيْكَ وَمِنْهُم مَّن لَّمْ نَقْصُصْ عَلَيْكَ وَمَا كَانَ لِرَسُولٍ أَن يَأْتِيَ بِآيَةٍ إِلَّا بِإِذْنِ اللَّـهِ فَإِذَا جَاءَ أَمْرُ اللَّـهِ قُضِيَ بِالْحَقِّ وَخَسِرَ هُنَالِكَ الْمُبْطِلُونَ ﴿٧٨﴾ سورة غافر
Série des Histoires du passé
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Les 3 morceaux de pains
Il a été rapporté que notre maître ^Iyçâ, ^alayhi-s-Salâm, digne du rang des grands prophètes honorés, était apprécié des gens qui recherchaient sa compagnie, et ce, par recherche de ses bénédictions et par profit de son bien.
Un jour il sortit en compagnie d'un homme qui lui a dit: «Je voudrais rester toujours avec toi». Ils sont partis et arrivèrent au bord d'un fleuve, ils s'assirent pour manger. Ils avaient trois morceaux de pain mais n'en mangèrent que deux. Notre maître ^Iyçâ, ^alayhi s-salâm, se leva pour aller au fleuve se désaltérer mais, à son retour, le troisième morceau de pain avait disparu. Il interrogea l'homme au sujet de l'absence de ce pain et l'homme répondit: «Je ne sais pas».
Ils reprirent la route et arrivèrent à l'orée d'un bois. Ils virent une gazelle en compagnie de ses deux petits. Notre maître ^Iyçâ, ^alayhi-s-Salâm, fit un signe à l'un deux qui accourut. Il l'égorgea, le fit cuire et ils mangèrent une partie de sa viande. Ensuite, notre maître ^Iyçâ rassembla les os et dit: «Par la volonté de Allâh, relève-toi». Ressuscité, le petit de la gazelle se releva avec son corps d'origine et revint vers sa mère.
Notre maître ^Iyçâ se retourna vers l'homme et il lui dit: «Je te demande par Allâh Qui t'a manifesté ce miracle: Qui a pris le troisième morceau de pain?» L'homme répondit: «Je ne sais pas!» Ils continuèrent et arrivèrent dans un désert. Ils s'assirent et notre maître ^Iyçâ, ^alayhi s-salâm, ramassa avec ses deux mains honorées un peu de terre et dit: «Devient or par la volonté de Allâh». Et ce sable se transforma en or.
Notre maître ^Iyçâ divisa l'or en trois parties et dit à l'homme: «Un tiers pour moi, un tiers pour toi et un tiers pour celui qui a pris le morceau de pain ». Les yeux de l'homme brillèrent et il dit: «C'est moi qui ai pris le morceau de pain ». Alors notre maître ^Iyçâ, ^alayhi s-salâm, lui dit: «Prends tout cela, c'est pour toi!» c'est-à-dire le premier tiers, le deuxième tiers et le troisième tiers. Alors que l'homme était heureux pour ce qu'il avait, notre maître ^Iyçâ le quitta. Quelques instants plus tard, deux voleurs vinrent et voulurent le tuer pour lui voler l'or qu'il avait. Il leur dit : « Pourquoi voulez-vous me tuer? Nous pourrions nous partager l'or». Ils tombèrent d'accord avec lui. Ils tirèrent le nom de l'un d'entre eux pour qu'il aille au village leur ramener de la nourriture.
En chemin, ce dernier se dit: «Pourquoi partagerais-je cet argent avec les deux?» Le chaytân lui suggéra une ruse: Quand l'homme acheta la nourriture, il mit dedans du poison de sorte que ses deux compagnons en meurent en la mangeant. Ainsi, tout l'or lui reviendrait. Au même moment, les deux autres avaient comploté pour l'assassiner dès son retour afin qu'ils se partagent cet or. Quand cet homme revint, ils le tuèrent. Il se retrouva à terre, mort. Et les deux autres s'apprêtèrent à manger. Or, dès qu'ils goûtèrent la nourriture empoisonnée, ils moururent.
Ainsi, trois cadavres gisaient au sol et l'or demeura. Notre maître ^Iyçâ, ^alayhi s-salâm, passa avec un groupe de ses compagnons honorables devant les trois morts. Il savait ce qui s'était passé. Il dit alors, en mettant en garde ses compagnons: «Voici les conséquences de l'attachement au bas monde, c'est ainsi qu'est le bas monde ! Regardez ce qu'il a fait de ces gens! Méfiez-vous du bas monde!»