Série des Histoires du passé

قال الله تعالى: وَلَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلًا مِّن قَبْلِكَ مِنْهُم مَّن قَصَصْنَا عَلَيْكَ وَمِنْهُم مَّن لَّمْ نَقْصُصْ عَلَيْكَ وَمَا كَانَ لِرَسُولٍ أَن يَأْتِيَ بِآيَةٍ إِلَّا بِإِذْنِ اللَّـهِ فَإِذَا جَاءَ أَمْرُ اللَّـهِ قُضِيَ بِالْحَقِّ وَخَسِرَ هُنَالِكَ الْمُبْطِلُونَ ﴿٧٨﴾ سورة غافر

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Quel bien que la femme vertueuse

Ce rare récit se déroula il y a fort longtemps.
Une princesse vivait dans le palais de son père, le roi, d'une vie de vertu et de piété. Les bienfaits du bas monde ainsi que ses loisirs ne faisaient pas partie de ses préoccupations. Néanmoins, elle consacrait son temps à la science de la religion, les évocations, l'obéissance, le soutien et l'aide aux pauvres ainsi qu'aux miséreux.
Un jour, un prince sollicita le roi pour qu'il lui accorde la main de sa fille. Malheureusement, injuste et tyrannique, ce prince n'était pas de ceux qui suivent la voie du bien et de l'équité. La princesse réfléchit longuement à son sujet et elle vit que sa délivrance serait d'épouser un autre homme qui serait ascète, qui puisse l'aider pour sa religion. Alors elle n'épousa pas ce prince.
La princesse ordonna alors à l'une de ses servantes de lui rechercher un homme ascète, qui soit bon, pauvre et qu'elle puisse prendre pour époux. La servante parcourut les rues de la ville et elle vit des ouvriers qui construisaient une maison. Elle surveilla l'un d'entre eux qui était plein d'ardeur et s'appliquait dans son travail. Il parlait peu et paraissaient sur lui les signes de la bonté et de la tendresse.
La servante revint auprès de la princesse et lui annonça ce qu'elle vit. Elle envoya quelqu'un pour lui parler et elle lui adressa la parole avec politesse pour lui demander de l'épouser. Il lui apprit qu'il était très pauvre et qu'il ne pouvait pas lui assurer la vie des princes. Elle le réconforta en lui disant: «Je t'ai accepté pour cela, et ce, parce que j'espère être agréée selon le jugement de Allâh ta^âlâ en étant avec un bon mari.»
L'homme ascète travaillait le jour et lui ramenait la nuit ce qui permettait à son épouse de manger. En effet, elle jeûnait par recherche de l'agrément de Allâh ta^âlâ parce que, depuis qu'elle s'était mariée, elle se consacrait davantage aux actes d'adoration. Un jour, alors que la vie était très difficile pour lui, il fit le woudoû' et la prière et demanda à Allâh, ^azza wa jall, de lui accorder une subsistance. Allâh exauça son invocation et une perle luxueuse descendit du ciel.
Cet homme prit la perle et la montra à son épouse qui se satisfaisait du peu. Lorsqu'elle la vit, elle fut surprise et lui dit: «Je n'ai jamais vu pareille perle chez ma famille ! Où l'as-tu donc eue?» Et il lui expliqua comment cela s'était produit. Elle réfléchit et lui dit: «Vas à l'endroit dans lequel tu as invoqué Allâh et demande: Ô Allâh, s'il s'agit de quelque chose que Tu nous accordes comme subsistance dans le bas monde, alors fais que ce soit plein de bénédictions, mais si c'est quelque chose que Tu nous réserves dans l'au-delà qui est éternel, alors fais que cette pierre nous soit enlevée.»
L'homme fit ce que cette femme vertueuse lui avait demandé parce que lui aussi n'avait pas le cœur attaché à l'argent. Lorsqu'il invoqua Allâh, ^azza wa jall, il vit que la perle avait été élevée. Il revint voir son épouse et lui dit ce qui s'était produit. Elle répondit: «Louange à Allâh Qui nous a fait voir ce qu'IL nous a réservé dans l'au-delà et nous ne prêtons pas attention à si nous mangeons ou si nous ne mangeons pas parce que, ce que Allâh nous réserve est meilleur et demeure.»