Série des Histoires du passé

قال الله تعالى: وَلَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلًا مِّن قَبْلِكَ مِنْهُم مَّن قَصَصْنَا عَلَيْكَ وَمِنْهُم مَّن لَّمْ نَقْصُصْ عَلَيْكَ وَمَا كَانَ لِرَسُولٍ أَن يَأْتِيَ بِآيَةٍ إِلَّا بِإِذْنِ اللَّـهِ فَإِذَا جَاءَ أَمْرُ اللَّـهِ قُضِيَ بِالْحَقِّ وَخَسِرَ هُنَالِكَ الْمُبْطِلُونَ ﴿٧٨﴾ سورة غافر

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Dînar Al-^Iyâr

Il était une fois un homme qui s'appelait Dînar Al-^Iyâr. C'était un homme qui se détournait du bien, qui ne prêtait pas attention aux exhortations et aux remontrances de sa mère pieuse et vertueuse.
En passant un jour auprès d'un cimetière, il vit un os à terre. Il le prit. L'os tomba en poussière entre ses doigts. Il se dit: «Malheur à toi ô Dînâr. Tes os seront comme la poussière et ton corps comme la cendre.» Il prit alors la ferme résolution de se repentir à Allâh soubhânahou wa ta^âlâ.
Il se précipita en courant vers sa mère, le teint changé. Il lui demanda ce qu'on faisait de l'esclave qui fuit son maître et qui est ensuite rattrapé par ce dernier. Sa mère lui répondit: «Le maître fait que sa nourriture et ses habits soient rudes. Il lui attache les mains et les pieds.»
Il demanda alors à sa mère de lui appliquer le même traitement; ce qu'elle fit.
Chaque nuit, Dînâr se mettait à pleurer à chaudes larmes, regrettant tout ce qu'il avait commis comme péchés auparavant. Il disait: «Malheur à toi Dînâr, es-tu capable de supporter le feu? Comment as-tu pu faire ce qui fait mériter le châtiment du Seigneur?» Il passait ainsi la nuit jusqu'à l'apparition de l'aube.
Sa mère vint le soir un jour et lui demanda de se ménager un peu plus. Mais il refusa: Il souhaitait ainsi se fatiguer un peu dans cette vie-là pour se reposer longtemps dans l'Au-delà. Il disait: «Mère, demain j'effectuerai une longue station lors du jugement de mon Seigneur glorieux. Je ne sais pas s'IL ordonnera que je sois amené vers une ombre apaisante ou un malheur brûlant.»
Sa mère lui dit: «Mon fils, prends un peu de repos.» Dînâr lui répondit qu'il ne cherchait pas le repos. Il lui dit: «Mère, tu t'imagines demain en présence des créatures emmenées vers le Paradis et que moi, je sois conduit en enfer?»
Sa mère le laissa et s'en alla…
Dînâr éclata à nouveau en sanglot et s'adonna aux actes d'adoration. Une nuit, il récita le Qour'ân jusqu'à Sa parole ta^âlâ, qui signifie: «Par Ton Seigneur, Nous les interrogerons tous, au sujet de ce qu'ils faisaient.»
Il médita le sens de cette 'âyah et se mit à la répéter en pleurant jusqu'à s'évanouir.
Sa mère revint le voir mais lorsqu'elle l'appela, il ne répondit pas. Elle lui dit: «Mon chéri ! Toi, la prunelle de mes yeux, où allons-nous nous revoir?»
Il répondit d'une voix faible: «Mère, si tu ne me trouves pas dans les stations au Jour du Jugement, demande à Mâlik, l'ange chargé de l'enfer s'il sait où je suis.» Il sanglota une dernière fois puis mourut.
Sa mère lui fit le lavage et le prépara pour l'enterrement. Elle s'adressa ensuite aux gens en disant: «Venez accomplir la prière funéraire pour celui qui est mort par la crainte du feu. » Les gens accoururent de toute part, en pleurant. Ce fut un jour mémorable par le nombre de personnes qui s'étaient rassemblées et les larmes versées. Les gens s'en allèrent ensuite.
Peu après, un des amis de Dînâr le vit dans un rêve marchant dans les jardins du Paradis en disant ce qui signifie: «Par Ton Seigneur, Nous les interrogerons tous, au sujet de ce qu'ils faisaient.»
Il disait: «Par Sa gloire et Son éminence, IL m'a interrogé, IL m'a fait miséricorde et m'a pardonné. Il m'a déchargé de tout. Apprenez cela à ma mère.»
Ainsi, Allâh a pardonné à Dînâr les mauvais actes qu'il avait commis en raison de son repentir sincère et pur.
Prenez garde de ne pas vous souiller par les péchés.