^Abdelqader Al-Jilaniy

Je commence par le nom de Allah le Très Miséricordieux, le Miséricordieux.
Lorsque ^Abdelqader Al-Jilaniy était jeune, il jouait avec les autres enfants. A ce moment-là, une vache s'est tournée vers lui et lui parla. Elle lui dit alors: «Est-ce pour cela que tu as été créé ou est-ce de cela que tu as été ordonné?». Lorsque notre maître ^Abdelqader al Jilaniy a vu cette vache lui parler il prit peur. Comment est-ce qu'une vache lui parle et lui dit: «Est-ce pour cela que tu as été créé ou est-ce de cela que tu as été ordonné?». Alors il partit en courant, complètement terrifié, à sa mère. Lorsque sa mère a vu l'état de son fils, elle lui dit: «Que s'est-il passé?». Alors il informa sa mère sur ce qui s'est passé. Elle lui dit: « Tu iras à Baghdad pour quérir la science.
Elle a alors attendu la caravane qui allait passer pour l'emmener jusqu'à Baghdad. Sur le chemin il y a eu une embuscade tendue par des brigands. Ils ont pris tous les biens qu'il y avait dans cette caravane. Un des brigands est parti voir ^Abdelqader et lui a dit: «Petit, qu'est-ce que tu as?», il lui a dit: «Quarante dinars.», il lui a dit:«Où sont ces quarante dinars?», il lui a dit: « Dans une poche, sous mon aisselle». Il pensait qu'il se moquait de lui, alors il l'a laissé. Puis un deuxième brigand est passé et lui a dit: «Petit, qu'est-ce que tu as?», il lui a dit: «Quarante dinars.», il lui a dit: «Où sont ces quarante dinars?», il lui a dit: «Dans une poche, sous mon aisselle.» Il pensa aussi qu'il se moquait de lui, et ^Abdelqader avait sept ans.
Ils l'ont alors laissé et sont partis voir le chef des brigands et l'ont informé de ce qui s'est passé avec ^Abdelqader et le chef a demandé à ^Abdelqader. Et le chef lui demanda: «Petit, qu'est-ce que tu as?». Il lui a dit: «Quarante dinars». Il lui a dit: «Où sont ces quarante dinars?». Il lui a dit: «Dans une poche, sous mon aisselle». Il lui a dit : « Montre-les moi». Alors, il lui a montré l'argent. Le chef lui a alors dit: « Petit, qu'est-ce qui t'a amené à dire la vérité?».Il a dit: «C'est ma mère qui m'a sermenté pour que je dise la vérité». Le chef a alors dit: «Cet enfant ne trahit pas l'engagement qu'il a eu vis-à-vis de sa mère et nous on trahit l'engagement qu' on a vis-à-vis de notre Seigneur». Alors, ^Abdelqader fût une cause du repentir de cet homme. La cause était donc la véracité de ^Abdelqader.
Et la louange est à Allah, le Seigneur des mondes.

Mouhammad Widdatou

Je commence par le nom de Allah, le Très Miséricordieux, le Miséricordieux.
Il s'est produit dans une région de l'Afrique qu'un Cheikh faisant partie des saints qui étaient attachés à l'adoration, aimait la prière et éprouvait du plaisir dans la prière plus que certains ne l'éprouvent en mangeant ou en buvant. Ce saint s'appelle Mouhammad Widdatou. Tellement il était attaché à accomplir la prière qu'il est parti dans la forêt pour être tranquille afin d'accomplir ses prières.
Il était debout dans la prière et il ne parlait plus, ne s'asseyait plus, ni le jour ni la nuit. Lorsque les gens le voyaient, ils avaient de la peine car il n'y avait pas de toit qui l'abritait. Ils ont alors construit semblable à un toit au-dessus de lui pour le protéger de la pluie et du soleil et lui, il ne ressentait rien du tout de ce qu'ils faisaient. Une personne qui était bonne s'est dite que peut-être qu'il reste debout la journée et qu'il s'assoit la nuit, alors il a essayé de le surveiller la nuit. Il l'a surveillé de nuit, il ne l'a pas vu s'asseoir une seule fois, il était comme il était pendant la journée et cela a duré deux mois.
Ensuite il est parti de cette terre jusqu'à la capitale où il est resté des années. Il avait un très bon comportement avec sa mère, il s'occupait des préparations funéraires lorsqu'il y avait un décès dans sa région. Il avait acquis la science de la religion. Il a vécu environ soixante-dix ans, que Allah lui fasse miséricorde.
Certains sont attachés au plaisir d'ici-bas comme la nourriture ou l'habillement et d'autres au Jour du Jugement; certains même délaissent l'accomplissement de la prière obligatoire. Délaisser une seule prière obligatoire de parmi les cinq est un grand péché selon le Jugement de Allah. La prière est la meilleure des œuvres après la croyance en Allah et en Son Messager.
Cet homme n'accomplissait pas seulement les cinq prières mais faisait plus que cela. Certains sont apaisés en accomplissant la prière et y trouve un repos. C'est conformément à ce que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam disait à Bilal, un compagnon du prophète, ce qui signifie: «C'est dans la prière qu'est notre repos et notre apaisement».
Et la louange est à Allah, le Seigneur des mondes.

Le maître Ahmad Ar-Rifayyi